Sport collectif mixte, le korfbal est une institution aux Pays-Bas. Il y est plus populaire que le basket ou le hand.

À Papendal, au beau milieu des Pays-Bas, tout près d’Arnhem et forcément pas bien loin de tout le reste, sous les cinq célèbres anneaux qui s’affichent à tous les coins de son parc, le vaste Centre national du sport accueille toutes les disciplines olympiques. Toutes… plus le korfbal. Un sport que l’on qualifierait d’exotique s’il n’était pas aussi facilement accessible d’un coup de Thalys, une passion séculaire profondément ancrée dans la culture locale et presque inconnue ailleurs.

Il est midi et, comme tous les lundis, la vingtaine de joueurs et joueuses de l’équipe nationale, salariés de leur fédération, s’entraînent dans une salle ultra moderne, équipée de caméras aux murs et au plafond. Sur le bord du terrain, il ne faut pas plus de cinq minutes à Jan-Sjouke Van den Bos, le «master coach», pour nous initier aux mystères de la discipline. La même surface de jeu que celle du hand, un panier («korf», en néerlandais) disposé à 3,50 m du sol (contre 3,05 m au basket), sans planche, pour permettre des tirs à 360°, une interdiction de dribbler ou courir avec le ballon (d’une taille comparable à celui du foot) pour un jeu tout en passes, et puis surtout, ce qui frappe immédiatement, deux équipes mixtes de huit : quatre garçons et quatre filles.

«Le korfbal peut être pris comme une métaphore de la société contemporaine idéale : mixte et collective, sourit Van den Bos. Au basket, un joueur au-dessus du lot peut prendre un rebond et aller marquer tout seul. Là, on ne peut progresser que par passes et donc en utilisant tous les joueurs….

Source lequipe.fr

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