En 2022, le temps passé dans sa voiture ou dans son camion devrait augmenter de 28% par rapport à aujourd’hui. Le vélo électrique et la voiture autonome pourraient freiner la tendance.
Face à la facture grandissante des embouteillages routiers aux Pays-Bas, le vélo électrique et les voitures autonomes conduites sans chauffeur apparaissent les remèdes du futur pour freiner la courbe. Egrenée matin et soir sur les antennes, la litanie des embouteillages routiers est un rituel qui indique l’ampleur du phénomène dans le royaume.
Estimé à 3,7 milliards d’euros par an, le coût de ces encombrements à répétition est promis à suivre une courbe exponentielle, selon un rapport de l’institut néerlandais en charge de la mobilité (Kennisinstituut voor Mobiliteitsbeleid) rattaché au ministère de l’Infrastructure.
La reprise économique en cause
Les projections chiffrées de cet institut sont éloquentes. En 2022, le temps passé dans sa voiture ou dans son camion devrait augmenter de 28% par rapport à aujourd’hui. Les entreprises sont les premières concernées, subissant les surcoûts représentés par des délais de trajet plus longs affectant leurs activités.
Cette hausse prévue de la congestion sur les routes s’explique par le haut niveau de l’emploi dans le royaume suite à la reprise économique. «Les kilomètres de nouvelles routes ou les agrandissements d’autoroutes prévus ces prochaines années ne suffiront à améliorer la mobilité résultant de la croissance de l’économie», anticipe Arjen ‘t Hoen, chercheur au KiM, soulignant toutefois l’effet bénéfique d’innovations, comme le vélo électrique et les voitures autonomes.
Entre 2005 et 2016, l’amélioration des infrastructures routières néerlandaises a permis de réduire les embouteillages de 46% dans le royaume.
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