Les publicités pour des aliments malsains destinés aux jeunes vont rester interdites pendant quinze ans dans le métro de la capitale néerlandaise.
Les usagers du métro d’Amsterdam vont rester sur leur faim. Volontariste pour lutter contre le surpoids parmi les jeunes, la mairie de la capitale a décidé de bannir toute publicité destinée aux jeunes vantant les mérites d’aliments malsains sur l’ensemble de ce réseau de transport urbain.
Les annonces pour les biscuits, les bonbons ou les glaces seront interdites pendant les quinze prochaines années, selon le nouveau cahier des charges concocté par la ville.
« On trouve aujourd’hui normal que les enfants ne soient pas confrontés aux publicités pour les cigarettes qui pullulaient jadis. On doit aller dans le même sens avec l’alimentation malsaine », estime Eric van der Burg, conseiller municipal d’Amsterdam en charge de la politique du sport et de santé.
Surcharge pondérale
Cette nouvelle initiative fait partie du partenariat de la mairie avec une association de lutte contre les campagnes marketing nocives pour la jeunesse. Cette politique de « zéro tolérance » pour la « junk food » est en vigueur pour toutes les activités organisées ou sponsorisées par la mairie.
De leur côté, nombre d’écoles néerlandaises viennent à l’occasion de la rentrée scolaire de prohiber la consommation de sodas et de confiseries à l’intérieur de leur établissement. Mis à part des sandwichs et des fruits, qui restent permis, toutes les autres denrées trouvées dans les sacs à dos sont confisquées.
Au total, 13,6 % des enfants néerlandais âgés entre 4 et 17 ans présentent une surcharge pondérale et 2,7 % sont obèses.