Une jeune entreprise technologique néerlandaise a présenté jeudi des installations d’essai pour l’Hyperloop, soit un tube d’acier qui sera utilisé dans le développement de ce système de transport à très haute vitesse.
Il s’agit d’une première étape dans le développement du système aux Pays-Bas, une plaque-tournante du transport en Europe, et ailleurs.
Le système est développé par Hardt Global Mobility en collaboration avec l’entreprise de construction BAM.
L’Hyperloop a été proposé pour la première fois en 2013 par Elon Musk, le cofondateur de SpaceX et de Tesla Motors, pour transporter des «capsules» de passagers à une vitesse pouvant atteindre 1125 kilomètres/heure. L’électricité et le magnétisme permettent de suspendre la capsule à l’intérieur d’un tube et de la propulser à une vitesse faramineuse en l’absence presque totale de friction.
La nouvelle installation d’essai — un tube long de 30 mètres, d’un diamètre de 3,2 mètres — est située sur les terrains de l’Université technique de Delft.
Le patron de Hardt Global Mobility, Tim Houter, faisait partie d’un groupe d’étudiants qui a remporté en janvier un concours organisé par M. Musk. Il a expliqué que le tube sera vidé de son air et utilisé pour des tests à basse vitesse. Un véhicule fera l’aller-retour à l’intérieur en utilisant les systèmes de lévitation, de stabilisation et de sécurité qu’ils ont conçus.
Ultimement, la jeune entreprise souhaite construire des installations plus imposantes pour réaliser des tests à haute vitesse, notamment pour mettre à l’essai les virages et les changements de voie.
Si tout va bien, la construction d’un premier Hyperloop entre deux villes pourrait commencer d’ici quatre ans.
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